oubli d'une insuline résultat concours photo medtronic : ma pompe et moiPrenant en considération ces risques important, nous avons étudié un protocole de resucrage en immersion adapté à chaque plongeur. Ce resucrage s’effectue (sous l’eau) au moyen d’une poche ; la courbe ci-dessus expose les résultats, avec et sans resucrage. En conclusion, Les plongées sont possibles jusqu'à 20 mètres de profondeur, avec un resucrage toute les vingt minutes. Par ailleurs il est strictement interdit pour un diabétique insulinodépendant de sortir de la courbe de sécurité. Le protocole chez l’enfant doit être adapté. BIBLIOGRAPHIE 1 ACTIVITE PHYSIQUE ET DIABETE (1998) Recommandations de l'ALFEDIAM Jean-François GAUTIER (1), Catherine BERNE (1), Jean-Jacques GRIMM (2), Beatrice LOBEL (3), Vincent COLICHE (4), Etienne MOLLET (5). 2 Zénatti P ; Simonin G, Duflot JC (1999) Diabète et plongée sous marine Bulletin de SOFRAMEP 3, 26-32 3 « Handicaps et plongée, aspect physiologiques et médicaux » Pascal Zénatti, Lannik Nioré Préface de Bernard Gardette Informations complémentaires : Physio-Extrem commercialise des diapositifs de surveillance physiologique en conditions extrêmes. Pour les diabétiques de type 1, un logiciel de calcul des déperditions caloriques est disponibles en version club et individuelle. (Natation ou plongée)
www.physio-extrem.comDiabète insulinodépendant et plongée sous-marine. Le diabète de type1 est une maladie aboutissant à une destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans. Ces cellules sont chargées du contrôle de la glycémie (taux de glucose dans le sang) En cas d'hyperglycémie, l'insuline est produite en plus forte quantité. L'insuline est une hormone qui permet l'utilisation du glucose. En cas d’hypoglycémie c’est le glucagon, lui aussi sécrété par le pancréas et par les mêmes cellules, et dont l'action s'oppose à celle de l'insuline « qui prends le relai » Les symptômes principaux de cette forme de diabète sont donc des hyperglycémies et des hypoglycémies quasi-régulières. En sport il est recommandé aux diabétiques un resucrage régulier, avant, pendant et après l’effort.1 Cette même publication précise que pour des efforts inferieur à 20 minutes le resucrage n’est pas indispensable En plongée les déperditions caloriques peuvent être multipliées par 15 (plongée à l’air), par rapport au repos. D’après nos travaux de recherches publiés en 19992 et notre expérience; en fonction des conditions de plongées (courant, essoufflement, température de l’eau,…) l’hypoglycémie peut survenir en 20 à 25 minutes1. Le resucrage est donc indispensable pour éviter l’hypoglycémie.
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